Une page a été tournée pour la cosmétique française ce premier janvier 2024. La cosmétique française quitte la tutelle de l’agence nationale de sécurité des produits de santé pour passer sous celle de l’agence nationale de sécurité des produits de consommation. La migration est logique, la Commission européenne avait fait la même chose en 2016.
L’ANSM va pouvoir se recentrer sur sa mission de santé publique, en liaison avec l’agence européenne du médicament. Nous ne regretterons pas sa tutelle et lui souhaitons bonne chance, elle en besoin car sa tâche est immense, à l’image du nettoyage des écuries d’Ausias.
L’ANSES avait déjà un champ d’actions très vaste. L’agence se consacrait à assurer aux humains et aux animaux la sécurité sanitaire de leurs aliments, mais aussi leur sécurité environnementale face aux diverses pollutions. La tutelle de la cosmétique entre bien dans ses prérogatives. Son expérience dans l’agro-alimentaire est un atout pour savoir résister aux puissants lobbies des industries chimiques et cosmétiques.
La DGCCRF reste notre interlocuteur majeur et conforte même sa position, en développant, au delà de sa mission de contrôle, sa mission d’information des entreprises cosmétiques.
On fait le point dans un an ?