Le dossier d’information sur le produit, DIP en français, a été instauré par l’article 11 du règlement, pour rassembler les informations et données suivantes, actualisées si nécessaire :
– une description du produit cosmétique,
– le rapport sur la sécurité du produit cosmétique,
– une description de la méthode de fabrication,
– une déclaration de conformité aux bonnes pratiques de fabrication,
– les preuves des effets éventuellement revendiqués,
– les données relatives aux expérimentations animales.
Le règlement n’impose au DIP aucune forme et la personne responsable est libre d’intégrer ces données obligées à son propre Dossier d’Informations Professionnel, sans lequel elle n’est pas apte à être effectivement responsable de son cosmétique.
Les données de ce DIP peuvent être facilement classées en quatre sous-dossiers logiques :
Trois en fonction de leur origine ou de leur destination :
1 – celles obtenues des fournisseurs de matières premières et d’articles de conditionnement, qui viennent donc de l’amont de l’activité : fds-msds, ba-coa, attestations diverses, …
2 – celles générée en interne, relatives aux activités de production, de conditionnement et de logistique, donc du cœur de l’activité : fiches de fabrication, ba, bl, bpf…
3- celles de communication, qui sont destinées au marché, donc à l’aval : étiquettes, étuis, flyers, site web, études marketing, études scientifiques, …
Le quatrième sous-dossier, le rapport sur la sécurité (CPSR), établi par un tiers, assemble le tout pour donner sa cohérence au DIP.
Voyez le DIP comme un tabouret, à l’image de ceux utilisés pour la traite manuelle des animaux :
– trois pieds : amont, cœur et aval, qui ancrent,
– un siège, qui rassemble.
Sur ce tabouret la personne responsable assied sa responsabilité effective.
Avez-vous préparé vos tabourets ?
Pour asseoir votre responsabilité professionnelle de personne responsable ?